John Harney soupire en affichant un sourire. « Tyla nous pousse constamment à aller de l’avant, pour faire en sorte que le menu de Domino’s réponde aux exigences d’aujourd’hui. Évidemment, tout ce que vous souhaitez n’est pas toujours possible. Nous voulons bien sûr le meilleur saumon, mais on ne met pas un saumon à mille dollars le kilo sur une pizza à cinq euros. Je l’ai d’ailleurs déjà goûté - délicieux. Mais la pizza doit évidemment rester abordable. C’est un grand défi. Comment faire une pizza exceptionnellement savoureuse à 5 euros ? Je considère une pizza comme un repas privé pour tout le monde. Et cela signifie que nous achetons rarement des produits standard en nous disant « ça fera l’affaire ». Non, nous recherchons des saveurs fortes et distinctives. Donc, vous savez que vous mangez du bœuf ou du pepperoni ».

Les goûts du public changent constamment. Les recettes de pizza classiques continueront toujours à exister, mais Domino’s doit aussi s’adapter constamment aux nouvelles tendances culinaires. « Parfois, nous sommes trop précurseurs », explique John Harney. « En Australie, nous avons lancé une pizza au poulet et au pesto en 2008. Donc, avec une sauce au pesto. Cela a été un échec cuisant ; personne ne voulait d’une telle pizza. En 2017, nous l’avons à nouveau lancée. Et c’est devenu un succès incroyable. Non seulement les gens l’ont trouvée délicieuse, mais ils ont aussi posé des questions comme « Est-ce à base de noix de macadamia ou de pignons de pin ? ». Le consommateur en savait soudainement quelque chose. Il est donc important pour nous de suivre l’évolution des goûts des gens. Nous regardons les émissions de cuisine à la télévision et prêtons attention à ce que font les chefs dans les restaurants.
Ou plutôt : C’est Tyla qui le fait.

ET TOUT ÇA POUR UNE PIZZA À 5 EUROS